Biodiversité et économie : concilier préservation de la nature et développement économique
A échelle territoriale, face à l'impératif de lutte contre l'étalement urbain, de lutte contre l'artificialisation des sols et des milieux, se sont imposés des objectifs de sobriété foncière qui ont rapidement été considérés comme un frein au développement local, un frein au dynamisme économique. Opposer nature et économie demeure une posture réductrice qu'il faudra collectivement dépasser. Il appartient aux acteurs publics et privés de s'organiser pour mettre en place des modalités de redéploiement de l'activité économique et humaine en matière d'aménagement, d'infrastructures, de transports, de réindustrialisation, d'agriculture, de tourisme … qui nous permettent de ne plus exposer et dégrader les milieux et les espaces naturels dont nous dépendons. Et pourquoi pas, faire que la richesse et la valeur écologique d'un territoire revête aussi à l'avenir de nouvelles formes d'attractivité « fondée sur la nature ».
• Développement des infrastructures vertes
• Développement d'une comptabilité verte – mieux monétiser les bénéfices rendus par la nature
• Réindustrialisation et biodiversité
• Attractivité et biodiversité pour le monde rural – est-il souhaitable/ possible d'attirer plus d'habitants à loger avec plus de services à produire ?
• Formes de régulation qui émergent dans des secteurs d'activité (ex : tourisme)
• Revue d'efficacité de la séquence ERC – éviter / réduire / compenser
La Serre - Pavillon 3
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